Initiative Cacao: à Accra, Ghana et Côte d’Ivoire inaugurent les locaux d’un organisme bilatéral stratégique

Le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé et le président du Ghana Nana Akufo-Addo après avoir planté symboliquement un arbre cacaoyer à Accra, le 18 avril 2024..png

Le président du Ghana et le Premier ministre ivoirien ont inauguré ce 18 avril 2024 à Accra les locaux de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire – Ghana, organisme bilatéral dédié à la défense d’une plus juste rémunération des producteurs. Ces deux pays sont les principaux producteurs mondiaux de cette denrée dont le prix à la tonne a dépassé les 10 000 dollars fin-mars. Détails.

L’Initiative Cacao Côte d’Ivoire – Ghana, cet organisme bilatéral dédié à la défense d’une plus juste rémunération des producteurs, a pris place dans ses nouveaux bureaux. Ça s’est passé ce 18 avril 2024 à Accra : une inauguration en présence du président du Ghana, Nana Akufo-Addo, et du Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé. L’occasion pour eux de rappeler le chemin parcouru quant à la collaboration des deux plus gros producteurs mondiaux de cacao mais surtout de fixer les prochains objectifs.

« Seul, on va vite, dit un proverbe africain, mais ensemble on va plus loin. »Ce message, porté ce jeudi par le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé, est répété par les deux pays depuis 2018, date de la création de cette Initiative Cacao. Avec sa mission principale : la défense du DRD, le « Différentiel pour un revenu décent » des producteurs.

Robert Beugré Mambé affirme : « La mise en œuvre du Différentiel de revenu décent, permettant d’atteindre un prix plancher, a survécu aux attaques, aux critiques et aux tentatives de contournement. »

Un nouveau secrétariat, c’est l’assurance de plus de moyens pour l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana. De quoi faire face aux nouveaux enjeux du marché, comme le prix de la tonne dépassant les 10 000 dollars. Le président du Ghana, Nana Akufo Addo, insiste : « Cela souligne l’importance de cette organisation. De nouveaux défis sont apparus, nécessitant une révision de notre approche originelle, pour durer et éviter un déclin des prix. »

Ces revendications, les représentants ivoiriens et ghanéens iront les porter dès ce week-end, à Bruxelles, à l’occasion de la conférence mondiale sur le cacao.

RFI